Schlobach, Jochen

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Jochen Schlobach (6.2.1938 Liegnitz – 20.9.2003 Bayreuth); Sohn des Juristen u. Verwaltungsbeamten Erich Schlobach u. der Annemarie geb. Koch

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Romanische Philologie, bes. Literaturwissenschaft (französische Aufklärung)

1945 Grundschule Delitzsch, Sa.; 1946-51 Schiller-Grundschule Halle a. S.; 1951/52 Staatl. Altsprachl. Gymn. Arnsberg i. W.; 1952-53 Neusprachl. Gymn. Neheim-Hüsten; 1953-56 Comenius-Gymn. Düsseldorf-Oberkassel; 1958 Abitur Humboldt-Gymn. Dortmund; 1958-64 Studium Rom., Germ., Gesch., Vgl. Literaturwiss. Hamburg, Paris u. Saarbrücken; 1964 Prom. Saarbrücken; 1964-72 Wiss. Assist. (Claude Digeon) Saarbrücken; 1972 Habil.; 1972-74 AssistProf.; 1974 Rufablehnung Mainz; 1.11.1974 o. Prof. f. Neuere franz. Literatur Saarbrücken; 1975-76 GProf. Sorbonne nouvelle Paris; 1979-80 Professeur Associé U Nizza; 1992 GProf. U of Missouri in Columbia; 1978 u. 1990 Prodekan; 1992 GProf. Univ. of Missouri Columbia; 1.4.2003 em.

1965 Straßburg-Preis d. Stiftung F.V.S.

1984-88 Stellv. Vorst. d. Deutschen Ges. f. d. Erforschung d. 18. Jahrhunderts; 1993 Präs. d. Wiss. Beirats d. Centre interdisciplinaire de Recherche sur les Lumières U Halle-Wittenberg; 1995-99 Präs. d. Internationalen Gesellschaft für die Erforschung des 18. Jahrhunderts; 1997 Mitgl. d. Wissenschaftskomitées des Dictionnaire européen des Lumières.

L’Allemagne et la France des Lumières – Deutsche u. französische Aufklärung. Mélanges offerts à Jochen Schlobach par ses élèves et ses amis. Etudes réunies par Michel Delon et Jean Mondot, Champion, Paris 2003 (CV 11-21; Schrift.-Verz.).

Geschichte u. Fiktion in L’Eté 1914 von Roger Martin du Gard, München 1965 (Diss.); Correspondance inédite de Frédéric Melchior Grimm, recueillie et annotée par Jochen Schlobach, München 1972; Zyklentheorie u. Epochenmetaphorik: Studien zur bildlichen Sprache der Geschichtsreflexion in Frankreich von der Renaissance bis zur Frühaufklärung, München 1980 (Habil.-Schr.).

„Après une première thèse sur la littérature du XXe siècle, son habilitation proposait une large synthèse sur le modèle cyclique de l’histoire entre la Renaissance et le début des Lumières. Il prit le temps de remanier le livre qui parut chez Fink toujours, en 1980. Il avait alors commencé à travailler et à publier sur ce qui allait devenir son domaine privilégié de recherche, Frédéric Melchior Grimm et la Correspondance littéraire dont la diffusion dessinait une Europe des élites éclairées et francophones. […]

Il est alors devenu le grand spécialiste des relations entre l’Allemagne et la France au XVIIIe siècle, l’un des meilleurs connaisseurs de l’Europe des princes éclairés, lançant et animant des projets de recherche collective. […] Il est significatif que toutes ces rencontres aient été des collaborations et aient porté sur la question de l’unité des Lumières, de l’unité de l’Europe. A côté et à l’ombre du périodique de Grimm et Meister, il découvre de nombreuses autres correspondances littéraires, dont il entreprend l’édition avec ses assistants chez Champion: correspondances de Pierre Rousseau à Mannheim (1992), de Claude Pougin de Saint-Aubin et Jean-Louis Aubert à Karlsruhe“ (Delon, 2004, 87-88).

Uwe Dethloff, „Die Universität trauert: Professor Jochen Schlobach“, Campus / Universität des Saarlandes 32, 2004, 38 (P); Michel Delon, „In memoriam Jochen Schlobach“, RHLF 104, 2004, S. 505-507; ders., RF 116, 2004, 87-89; Jean Mondot, Dix-huitième siècle, 35, 2003.