Schüle, Ernest (Ernst)

Aus Romanistenlexikon
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Ernest (Ernst) Schüle (5.11.1912 Herisau – 23.11.1989 Montana); Sohn des Arztes Dr. med. Ernst Schüle u. der Helen geb. Schiess

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Romanistik, bes. Dialektologie

Stud. Zürich (Jakob Jud; Arnald Steiger), Grenoble (Antonin Duraffour), Madrid; 1938 Prom. (Jakob Jud) Zürich; Gymnasiallehrer Küsnacht u. Zürich; 1940 Redaktor „Glossaire des patois de la Suisse romande“; 1949-78 Chefredaktor; 1967-83 ao. Prof. f. Rom. Dialektologie U Neuenburg; 1967 Mitgr. Centre d’études francoprovençales René Willien in Saint-Nicolas im Aostatal; 1969 Initiator des „Atlas des patois valdôtains“; 1973 Gründung d. Centre de dialectologie et d’étude du français régional in Neuenburg.

Hrsg. Documents linguistiques de la Suisse romande.

Dialectologie, histoire et folklore. Mélanges offerts à Ernest Schüle pour son 70e anniversaire, Bern 1983.

La terminologie du joug dans une région du Plateau central, Zürich 1939 (Diss.); Aspects de la terminologie viticole du Haut-Valais, Sion 1962; Dialectologie, histoire et folklore, Bern 1983.

„Enfin, il y a l’homme. Chrétien convaincu, savant pratiquant sa discipline avec un véritable amour, Ernest Schüle était tout le contraire d’un fanatique. Au sein de l’équipe du Glossaire dont il n’a jamais voulu être que le «primus inter pares», il s’imposait par son savoir tout en traitant ses cadets avec une espèce de bonhomie tranquille qui leur laissait toute leur place à côté de lui. II nous disait en plaisantant: «Primum vivere, deinde glossificari». La maxime était injuste pour lui-même car, en réalité, le «glossificari» était parfaitement intégré à son «vivere». Merveilleux compagnon de table, recevant ses visiteurs avec une délicieuse hospitalité, il savait les passionner pour les produits les plus divers de ce Valais qui était devenu sa seconde

patrie: telle évolution phonétique subtile, tel exemplaire rare d’ancienne charrue, tel pinot noir au bouquet particulièrement delicat ...

Ce qui frappait ainsi chez Ernest Schule, c’etait l’extraordinaire équilibre de sa personnalité: homme de science, croyant, epoux et père de famille, amateur de belle musique et de bonne chère, toutes ces différentes facettes paraissaient coexister en lui dans une parfaite harmonie. C’est peut-être la meilleure leçon qu’il nous donne, à nous autres philologues qui, à force de gloser, oublions parfois de vivre“ (Marzys, 1989, 394).

Rose-Claire Schüle, „Bibl. des publications d’Ernest S.“, Dialectologie, histoire et folklore, 1983, VII-XI;' Zygmunt Marzys, „Ernest S., 1912-1989“, VRom 48, 1989, 388-394 (P); R.-C. Schüle, „Ernest Schüle, 1912-1989“, in: „Fondateurs et acteurs de l’ethnographie des Alpes“, Le Monde Alpin et Rhodanien, n. 1/4, 2003; François Zufferey / ALI, hls.