Bouvier, Bernard

Aus Romanistenlexikon
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Bernard Bouvier (8.9.1861 Genf – 18.7.1941 Genf); Sohn des Theologen Auguste Bouvier (1826-1893) u. der Pfarrerstochter Louise geb. Monod

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Germanistik; Französische Literaturwissenschaft

1883-86 Stud. ÉNS Paris; 1887-89 Lektor f. Franz. FWU Berlin; 1889 GastDoz. Sorbonne; 1889 AssistProf. f. deutsche Lit. Genf; 1890-95 o. Prof. Genf; 1895-1924 Prof. f. franz. Lit., Improvisation u. Sprecherziehung (Nachf. v. Edouard Rod); 1908/09 GProf. Kolonialinstitut Hamburg; 1904-06 Vizerektor U Genf; 1906-08 Rektor.

1908 Preuß. Kronenorden.

Mélanges d’histoire littéraire et de philologie offerts à M. Bernard Bouvier à l’occasion du XXXième anniversaire de sa nomination comme professeur ordinaire à la Faculté des lettres de l’Université de Genève, Genf 1920; Bernard Bouvier 1861-1941. In memoriam, Genf 1941¸Marcel Raymond, Hommage à Bernard Bouvier, Genf 1942.

Henri-Frédéric Amiel, Fragments d’un journal intime, 2 Bde., Paris 1927, 1949; Henri-Frédéric Amiel, Philine. Fragments inédits du „Journal intime, Paris 1927; Henri-Frédéric Amiel, Essais critiques, Paris 1932, 2006; La Jeunesse d’Henri-Frédéric Amiel. Lettres à sa famille, ses amis, ses amies pour servir d’introduction au journal intime 1837-1849, Paris 1935.

„Bernard Bouvier est un témoin privilégié de la vie scientifique et intellectuelle genevoise à l’aube du XXe siècle. Élève de Gaston Paris de 1883 à 1886, il accomplit ensuite le rituel du passage obligé en Allemagne où il exerce la fonction de lecteur français à l’Université de Berlin de 1887 à 1889. Après son agrégation à l’Université de Paris chez Brunetière en 1889, Bouvier est nommé à Genève à une chaire de langue et littérature allemandes en 1890. Cinq ans plus tard, il succèdera à Édouard Rod dans la chaire ordinaire de ,littérature française, improvisation et diction’. […] À peine en poste, Bouvier fonde, en 1891, à l’intérieur de la Faculté des lettres, une institution favorisant le développement de l’étude des langues modernes ou vivantes, ,parce qu’elles préparent à la vie‘ (Bouvier 1934: 98) et orientée vers la clientèle allemande toujours plus nombreuse dans la ville de Calvin à partir de 1870. Portant la dénomination germanique de ,Séminaire de français moderne’, cette nouvelle section offrait, à côté de la littérature et de la langue françaises, des conférences de phonétique française et de phonétique comparée, de méthodologie et de prononciation. Par la suite, les enseignements portèrent également sur l’histoire de la langue, la composition, la métrique et le style, la traduction d’auteurs allemands et d’auteurs anglais, les théories pédagogiques, la diction et la prononciation” (Fryba-Reber, 2013, 269-270).

Risop, Die romanische Philologie, 1910, 106; Asen, Gesamtverzeichnis, 1955, 22; Kalkhoff, Romanische Philologie, 2010, 166, 186, 187; Martin Rizek / AW, hls (online); Fryba-Reber, Philologie et linguistique romanes, 2013, 265-266, 269.