Bestaux, Eugène (Eugen) Pierre Louis Denis

Aus Romanistenlexikon
Version vom 19. Januar 2016, 12:40 Uhr von Nonnenmacher (Diskussion | Beiträge)

(Unterschied) ← Nächstältere Version | Aktuelle Version (Unterschied) | Nächstjüngere Version → (Unterschied)
Wechseln zu: Navigation, Suche

Eugène (Eugen) Pierre Louis Denis Bestaux (1.9.1878 Nîmes – 18.8.1958 Paris); Sohn eines kaufmännischen Angestellten

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Französische Sprache u. Literatur; Übersetzer; Dichter

Schulbesuch Montpellier; 1896-99 École Saint-Sulpice de Paris; 1899-1902 Lehrer an Berlitz-Schulen in Dänemark u. Deutschland; 1903 Privatlehrer des Sohns von Eduard Koschwitz in Königsberg sowie Lektor a. d. Univ. Königsberg; 1904-09 Lektor Innsbruck; Prof. a. d. Handelsakad.; danach Lektor f. Franz a. d. Karls-Univ. Prag bzw. Handelsakad. Prag; um 1928 freier Übersetzer Paris; im Krieg Zusammenarbeit mit Karl Epting vom Deutschen Institut (Mitwirkung an: René Lasne / Georg Rabuse, Anthologie de la poésie allemande, Paris 1943).

Un poète italien: Lionello Fiumi, Paris 1931.

„Polyglotte, cette figure des littératures comparées avant l’heure était un fin connaisseur des littératures italienne et balkanique sur lesquelles il rédigea de nombreuses études, collabora à une anthologie de la littérature italienne et traduisit de l‘allemand (Vicki Baum, Fritz von Unruh, Hermann Kesten, Sholem Asch, Ernst Wichert), de l’italien, du tchèque (avec René Bestaux, peut-être son fils, qui devint dans les années 1960-1970 responsable aux ministères du Commerce, de l’Économie et des Finances) et de l‘anglais, mais également vers l‘allemand (il traduisit ainsi certaines œuvres de F. Mistral en allemand). Il se passionnait également pour les langues rhéto-romanes. Il fit partie en février 1919 de la mission militaire française à Prague et devint chef du Bureau de la presse étrangère et attaché au cabinet du Président du Conseil à Prague, où il évoluait dans les milieux diplomatiques et connaissait les présidents tchécoslovaques Masaryk et Bénès. Dans les années 1920, il fut chargé de cours à l’École Polytechnique et à l’École des Hautes Études Commerciales, puis travailla à la direction des accords commerciaux du ministère du Commerce. Observateur de la vie tchécoslovaque, il en rendait compte dans différents quotidiens français et tchèques (dans les Narodni Listy notamment). Il chroniquait également pour Comoedia et Les Nouvelles continentales. Il traduisit Le Journal de guerre de Mussolini et afficha des tendances collaborationnistes sous l‘Occupation: Bestaux, qui avait déjà publié dans La Revue universelle un article sur Hitler (15 février 1932), traduisait régulièrement pour La Gerbe, Panorama ou Révolution nationale, s’exprima dans les années 1940 en faveur des auteurs adoubés par le Troisième Reich et fit peu de cas des écrivains exilés. Il est également l’auteur de poèmes d’inspiration méridionale“ (Wikipedia, Liste).
„Mio buon Bestaux, con quale affettuoso rimpianto ti rivedo seduto accanto a me, al tavolino d’un caffeuccio semideserto della ,rive gauche‘, accalorati ambedue a battagliare intorno ad un aggettivo, ad un verbo, ad una paroluccia da nulla, io cocciuto a voler traslare ,ad literam‘ una metafora, tu giustamente preoccupato della fedeltà, sì; ma anche di difendere ,unguibus et rostris‘, il genio della tua lingua! Prova palmare, prova inequivocabile di come le traduzioni del Bestaux, tutte, siano state scrupolosamente soppesate fino alla virgola. Quanti hanno oggi, in tanta frettolosa faciloneria, un simile rispetto dell’opera d’arte? Hanno scritto ripetutamente i giornali italiani ch’egli era il più profondo, il più vasto conoscitore della nostra poesia; ed è vero, giacchè si possono totalizzare a centinaia e centinaia le liriche da lui recate in francese, e poeti quali Saba e Caprina e Capasso e Fattori e, sì, io medesimo, gli devon quel poco o tanto di notorietà di cui godono sulle rive della Senna, fra gli amatori delle Muse“ (Fiumi, 1959, 63).

Lionello Fiumi, „In memoriam: Eugène Bestaux“, Revue des études italiennes 6, 1959, 62-64; Cédric Meletta, Jean Luchaire: L’enfant perdu des années sombres, Paris 2013; Wikipedia (Liste de traductrices et traducteurs de littérature germanique).