Bremer, Karl Heinz: Unterschied zwischen den Versionen
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<blockquote>„Quant à Bremer, si son œuvre est ignorée, en revanche plusieurs écrivains se sont souvenus de lui dans leurs écrits, en premier lieu Henry de Montherlant, que Bremer connut personnellement en 1937. Les remarques de Robert Brasillach, de Georges Duhamel et de Maurice Merleau-Ponty reflètent toute l’ambivalence de son attitude envers la France; ambivalence don’t il était lui-même conscient et qui n’était pas ignorée non plus des Français. D’un côté il était un national-socialiste convaincu, de l’autre, il appréciait la civilisation française, avant tout la littérature et quelques-uns de ses représentants. Cette ambivalence, il voulait la compenser par une collaboration étroite entre les deux peuples en renversant une fois pour toutes la prédomination française qui avait, selon lui, marqué depuis toujours les rapports franco-allemands” (Hausmann, 2000, 97). | <blockquote>„Quant à Bremer, si son œuvre est ignorée, en revanche plusieurs écrivains se sont souvenus de lui dans leurs écrits, en premier lieu Henry de Montherlant, que Bremer connut personnellement en 1937. Les remarques de Robert Brasillach, de Georges Duhamel et de Maurice Merleau-Ponty reflètent toute l’ambivalence de son attitude envers la France; ambivalence don’t il était lui-même conscient et qui n’était pas ignorée non plus des Français. D’un côté il était un national-socialiste convaincu, de l’autre, il appréciait la civilisation française, avant tout la littérature et quelques-uns de ses représentants. Cette ambivalence, il voulait la compenser par une collaboration étroite entre les deux peuples en renversant une fois pour toutes la prédomination française qui avait, selon lui, marqué depuis toujours les rapports franco-allemands” (Hausmann, 2000, 97). | ||
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− | Karl Epting, „Karl Heinz Bremer zum Gedächtnis”, Deutschland-Frankreich 1, 1942/43, Nr. 3, 1-4; Fromm, Bibl. 18478, 18479, 22411; Biogr. Handbuch d. deutschen | + | Karl Epting, „Karl Heinz Bremer zum Gedächtnis”, Deutschland-Frankreich 1, 1942/43, Nr. 3, 1-4; Fromm, Bibl. 18478, 18479, 22411; Biogr. Handbuch d. deutschen Ausw. Dienstes 1871-1945, 1 (A-F), 2000, 279-280 (P; Schrift.-Verz.); Hausmann, „Karl Heinz Bremer et Henry de Montherlant“, lendemains 25. Jg., 100, 2000, 97-121; Hausmann, „Deutsche Geisteswissenschaften”, 2007, 293-299; Hausmann, „Auch im Krieg”, 2008, 790, bes. 92 u.ö.; Berzel, Die französische Literatur, 2012, 441. |
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Aktuelle Version vom 8. Mai 2016, 08:10 Uhr
Karl Heinz Bremer (16.11.1911 Frankfurt a. M. – 2.5.1942 b. Weliki Nowgorod, Ilmensee); Sohn des Ingenieurs Wilhelm Bremer u. der Bertha Luise Emilie geb. Runge
Verf. | Frank-Rutger Hausmann |
Jurist; Romanist (Französisch); Übersetzer
1929 Abitur Oberrealschule Mannheim; Studium Rom., Gesch., Staatswiss. Heidelberg, Königsberg i. Pr., Poitiers u. Paris; 7.4.1934 Dr. phil. Königsberg (Hans Rothfels); 1.8.1934 Lektor f. Franz. Königsberg; Nov. 1936 bis Aug. 1938 Lektor ÉNS Paris u. Sorbonne; April 1939-22.9.1940 Assist. Inst. f. Politik u. Internat. Recht Kiel; Militärdienst; 1940-41 verantwortl. Assist. f. den Kriegseinsatz der deutschen Geisteswissenschaften (Aktion Ritterbusch); ab 29.9.1940 Wiss. Hilfsarbeiter u. Referent am DI Paris; seit 1.1.1941 Leiter der Wiss. Abt. u. Stellv. Dir.; ab 27.2.1942 Kriegsdienst in Rußland; Bremer war Vertreter einer neuartigen politisierten Rom. mit stark landeskundlicher Ausrichtung, dessen Einfluß nach 1933 nicht unterschätzt werden sollte.
Mithrsg. Deutschland Frankreich. Vierteljahresschrift des Deutschen Instituts, Paris 1942(-44).
Napoleon III. u. der franz. Sozialismus, Königsberg 1934, masch. (Diss.); Der franz. Nationalismus. Studie über seinen geistigen Strukturwandel von der franz. Revolution bis auf unsere Tage, Kiel 1939; Nationalismus u. Chauvinismus in Frankreich, Berlin 1940.
„Quant à Bremer, si son œuvre est ignorée, en revanche plusieurs écrivains se sont souvenus de lui dans leurs écrits, en premier lieu Henry de Montherlant, que Bremer connut personnellement en 1937. Les remarques de Robert Brasillach, de Georges Duhamel et de Maurice Merleau-Ponty reflètent toute l’ambivalence de son attitude envers la France; ambivalence don’t il était lui-même conscient et qui n’était pas ignorée non plus des Français. D’un côté il était un national-socialiste convaincu, de l’autre, il appréciait la civilisation française, avant tout la littérature et quelques-uns de ses représentants. Cette ambivalence, il voulait la compenser par une collaboration étroite entre les deux peuples en renversant une fois pour toutes la prédomination française qui avait, selon lui, marqué depuis toujours les rapports franco-allemands” (Hausmann, 2000, 97).
Karl Epting, „Karl Heinz Bremer zum Gedächtnis”, Deutschland-Frankreich 1, 1942/43, Nr. 3, 1-4; Fromm, Bibl. 18478, 18479, 22411; Biogr. Handbuch d. deutschen Ausw. Dienstes 1871-1945, 1 (A-F), 2000, 279-280 (P; Schrift.-Verz.); Hausmann, „Karl Heinz Bremer et Henry de Montherlant“, lendemains 25. Jg., 100, 2000, 97-121; Hausmann, „Deutsche Geisteswissenschaften”, 2007, 293-299; Hausmann, „Auch im Krieg”, 2008, 790, bes. 92 u.ö.; Berzel, Die französische Literatur, 2012, 441.