Steiger, Arnald: Unterschied zwischen den Versionen

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<blockquote>„Les écrits de Steiger portant sur le matériel linguistique qui est passé de l’arabe aux langues romanes sont d’une technicité et d’une rigueur scientifique indiscutables; leur auteur s’insère ainsi dans la longue série de chercheurs suisses qui ont fait avancer les sciences du langage par un souci constant de méticulosité et de précision. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’il avait des vues larges sur le contexte culturel du domaine de ses recherches et qu’il avait constamment présentes à l’esprit les perspectives historiques qu’elles impliquaient. Il a patiemment accumulé les détails, mais ce qui comptait vraiment pour lui, c’étaient les grandes lignes d’une histoire culturelle qui s’étend bien au-delà des frontières de l’occident chrétien. Lorsqu’il se met à élucider un certain nombre de mots obscurs dans des manuscrits ecclésiastiques léonnais, il ne se contente pas d’accumuler des étymologies ponctuelles, mais il évoque toute l’immensité de l’espace islamique qui s’étend entre l’Iran et l’Asie centrale d’une part et les humbles royaumes chrétiens aux extrémités occidentales de notre continent. Les documents ne sont pas lettre morte pour lui; ils sont beaucoup plus qu’une simple matière à disséquer selon les règles de l’art linguistique: Arnald Steiger réussit à les faire parler“ (Bossong, 1997, 146).
 
<blockquote>„Les écrits de Steiger portant sur le matériel linguistique qui est passé de l’arabe aux langues romanes sont d’une technicité et d’une rigueur scientifique indiscutables; leur auteur s’insère ainsi dans la longue série de chercheurs suisses qui ont fait avancer les sciences du langage par un souci constant de méticulosité et de précision. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’il avait des vues larges sur le contexte culturel du domaine de ses recherches et qu’il avait constamment présentes à l’esprit les perspectives historiques qu’elles impliquaient. Il a patiemment accumulé les détails, mais ce qui comptait vraiment pour lui, c’étaient les grandes lignes d’une histoire culturelle qui s’étend bien au-delà des frontières de l’occident chrétien. Lorsqu’il se met à élucider un certain nombre de mots obscurs dans des manuscrits ecclésiastiques léonnais, il ne se contente pas d’accumuler des étymologies ponctuelles, mais il évoque toute l’immensité de l’espace islamique qui s’étend entre l’Iran et l’Asie centrale d’une part et les humbles royaumes chrétiens aux extrémités occidentales de notre continent. Les documents ne sont pas lettre morte pour lui; ils sont beaucoup plus qu’une simple matière à disséquer selon les règles de l’art linguistique: Arnald Steiger réussit à les faire parler“ (Bossong, 1997, 146).
 
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<blockquote>„Bibliographie der Publikationen von Arnald Steiger“, VRom 15, 1956, 9-17; 22, 1963, X-XII; Marcel Beck, Interpellation über die Demission von Prof. Dr. Arnald Steiger, Winterthur 1957; Gerod Hilty, Zwischen Tradition u. Innovation, Unizürich. Magazin der Universität Zürich 3, 1994, 9 (P); Georg Bossong, „Arnald Steiger et la fascination de l’orient“, in: Wüest, Les linguistes suisses et la variation linguistique, 1997, 137-147; Peter Müller-Grieshaber, hls (online); Peter Christoph Wagner, „Ein Schatz klassischer arabischer Literatur – Die Sammlung Steiger in der Bibliothek der Universität Konstanz“, 1913 (Homepage Uni Konstanz).
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„Bibliographie der Publikationen von Arnald Steiger“, VRom 15, 1956, 9-17; 22, 1963, X-XII; Marcel Beck, Interpellation über die Demission von Prof. Dr. Arnald Steiger, Winterthur 1957; Gerod Hilty, Zwischen Tradition u. Innovation, Unizürich. Magazin der Universität Zürich 3, 1994, 9 (P); Georg Bossong, „Arnald Steiger et la fascination de l’orient“, in: Wüest, Les linguistes suisses et la variation linguistique, 1997, 137-147; Peter Müller-Grieshaber, hls (online); Peter Christoph Wagner, „Ein Schatz klassischer arabischer Literatur – Die Sammlung Steiger in der Bibliothek der Universität Konstanz“, 1913 (Homepage Uni Konstanz).
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Aktuelle Version vom 26. Mai 2016, 20:01 Uhr

Arnald Steiger (2.10.1896 Zürich – 6.5.1963 Madrid); Sohn des Baumeisters Arnold Steiger u. der Sophie geb. Krauer

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Romanische Philologie, bes. Sprachwissenschaft (Romanistik u. Orientalistik) u. Hispanistik

1916-21 Stud. Rom. Zürich u. Madrid (Ramón Menéndez Pidal); 1921 Prom. (Louis Gauchat; Jakob Jud) Zürich; 1921-33 Lehrer Höhere Töchterschule Zürich; 1925 UDoz. Zürich; 1933 o. Prof. HH St. Gallen u. gleichzeitig ao. Prof. Zürich; 1945 o. Prof. Zürich; 1948-58 Leiter d. militärwiss. Abt. d. ETH Zürich; 1957 em.; 1961 ao. Prof. Madrid; Generalstabsoffizier; 1946-52 Kommandant d. Gebirgsbrigade 12.

Großkreuz Alfon d. Weisen; Real Acad. Española Madrid; Acad. Bellas Letras Barcelona; Acad. Alfonso el Sabio Murcia; Ehrenrat Inst. Cultura Hispánica u. Consejo Superior Madrid.

Mithrsg. Vox Romanica, 1936-51; Hrsg. 1952-63.

Arnald Steiger zum 60. Geburtstag. Red. Eva Salomonski, Bern 1956.

Contribución al estudio del vocabulario del Corbacho, Madrid 1922 (Diss.); Contribución a la fonética del hispano-árabe y de los arabismos en el iberrománico y el siciliano, Madrid 1932, 1991 (Habil.-Schr.); Das spanische Schatzkästlein, Zürich 1944; Spanisches Unterrichtswerk für den Unterricht an höheren Schulen, Zürich 1945; Zur Kultur u. Wirtschaft Südamerikas, Zürich 1945; Aufmarschstraßen des morgenländischen Sprachguts, Bern 1950; La penetración del léxico arábigo en el catalán y el provenzal, Barcelona 1955; Aspectos del vivir islámico en la España Medieval, Madrid 1959; Origin and spread of oriental words in European languages, New York 1963.

„Les écrits de Steiger portant sur le matériel linguistique qui est passé de l’arabe aux langues romanes sont d’une technicité et d’une rigueur scientifique indiscutables; leur auteur s’insère ainsi dans la longue série de chercheurs suisses qui ont fait avancer les sciences du langage par un souci constant de méticulosité et de précision. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’il avait des vues larges sur le contexte culturel du domaine de ses recherches et qu’il avait constamment présentes à l’esprit les perspectives historiques qu’elles impliquaient. Il a patiemment accumulé les détails, mais ce qui comptait vraiment pour lui, c’étaient les grandes lignes d’une histoire culturelle qui s’étend bien au-delà des frontières de l’occident chrétien. Lorsqu’il se met à élucider un certain nombre de mots obscurs dans des manuscrits ecclésiastiques léonnais, il ne se contente pas d’accumuler des étymologies ponctuelles, mais il évoque toute l’immensité de l’espace islamique qui s’étend entre l’Iran et l’Asie centrale d’une part et les humbles royaumes chrétiens aux extrémités occidentales de notre continent. Les documents ne sont pas lettre morte pour lui; ils sont beaucoup plus qu’une simple matière à disséquer selon les règles de l’art linguistique: Arnald Steiger réussit à les faire parler“ (Bossong, 1997, 146).

„Bibliographie der Publikationen von Arnald Steiger“, VRom 15, 1956, 9-17; 22, 1963, X-XII; Marcel Beck, Interpellation über die Demission von Prof. Dr. Arnald Steiger, Winterthur 1957; Gerod Hilty, Zwischen Tradition u. Innovation, Unizürich. Magazin der Universität Zürich 3, 1994, 9 (P); Georg Bossong, „Arnald Steiger et la fascination de l’orient“, in: Wüest, Les linguistes suisses et la variation linguistique, 1997, 137-147; Peter Müller-Grieshaber, hls (online); Peter Christoph Wagner, „Ein Schatz klassischer arabischer Literatur – Die Sammlung Steiger in der Bibliothek der Universität Konstanz“, 1913 (Homepage Uni Konstanz).