Holland, Wilhelm Ludwig

Aus Romanistenlexikon
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Wilhelm Ludwig Holland (11.8.1822 Stuttgart – 23.8.1891 Tübingen); Sohn des württembergischen Kanzleirats Georg Friedrich Holland (1789-1848)

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Romanische Philologie

1840 Abitur Stuttgart; 1841-42 Stud. germ. u. rom. Phil. Tübingen (F. C. Baur; Adelbert v. Keller; Friedrich Theodor Vischer); 1842-43 Berlin (August Boeckh; Jacob Grimm; Wilhelm Grimm; Karl Lachmann); 1844 Prom. Tübingen; 1845-46 Forschungsaufenth. Paris; 1847 Habil. Tübingen (keine Habil.-Schr.); 1853 Tit.-Ord. f. Rom. u. Germ. Phil. Tübingen; 1866-91 ao. Prof. f. neuere Sprachen.

Ueber Crestiens de Troies u. zwei seiner Werke, Tübingen 1847 (Diss.); Chrestien von Troies, eine literaturgeschichtliche Untersuchung, Tübingen 1854; La estória de los siete infantes de Lara: aus der Crónica general de España, Tübingen 1860; Das Buch der Beispiele der alten Weisen, Stuttgart 1860; Li romans dou Chevalier au Lyon, Hannover 1862; Die Legende der heiligen Margarete: altfranzösisch u. deutsch, Hannover 1863.

„Célibataire, menant une vie de savant, jugé étrange, il ne se sentait pas à son aise dans le milieu universitaire de Tubingue mais il était bien apprécié à l’étranger. Il fut très lié à Uhland et à Keller. On lui doit surtout la première somme sur Chrétien de Troyes – dont les œuvres avaient été adaptées par Hartmann von Aue et Wolfram von Eschenbach –, et dont il fut le premier à réévaluer la place dans la littérature. Ensuite, il donna, en 1862, la première édition scientifique d’Yvain, fondée déjà sur le manuscrit de Guiot, dont il fournit une transcription très soignée. On ne doit pas oublier pour autant quelques autres de ses éditions d’espagnol médiéval et surtout d’allemand, parfois médiéval, dans la Bibliothek des Littterarischen Vereins in Stuttgart. Il publia aussi les œuvres de Uhland, en collaboration avec Keller, auquel il succéda, en 1883, à la présidence de la Société de Stuttgart. Il ouvre ainsi à l’université de Tubingue, une lignée de romanistes, continuée par J. Stürzinger en 1892, puis C. Voretzsch en 1893“ (Roques, 2013, 187-188).

Romania 21, 1892, 126; Rudolf Krauß, ADB 50, 1905, 448-450; Friedrich Seck, IGL 2, 2002, 793-794; Kalkhoff, Romanische Philologie, 2010, 285; Rocques, „Les principaux éditeurs“, 2013, 187-188.