Hoepffner, Ern(e)st: Unterschied zwischen den Versionen

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(Die Seite wurde neu angelegt: „'''Ern(e)st Hoepffner''' (14.11.1879 Runzenheim / Elsaß – 16.10.1956 Straßburg); Sohn des Pfarrers Theodor Eugen Hoepffner (1850-1926) u. der Anna Emilie J…“)
 
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Eustache Deschamps. Biographische Studie, Straßburg 1903 (Diss.; Teildruck); Eustache Deschamps. Leben und Werke, Straßburg 1904; La prise amoureuse von Jehan Acart de Hesdin: allegorische Dichtung aus dem XVI. Jahrhundert, zum ersten Male hrsg., Dresden 1910; Œuvres de Guillaume de Machaut, 3 Bde., Paris 1908-1921.
 
Eustache Deschamps. Biographische Studie, Straßburg 1903 (Diss.; Teildruck); Eustache Deschamps. Leben und Werke, Straßburg 1904; La prise amoureuse von Jehan Acart de Hesdin: allegorische Dichtung aus dem XVI. Jahrhundert, zum ersten Male hrsg., Dresden 1910; Œuvres de Guillaume de Machaut, 3 Bde., Paris 1908-1921.
  
<blockquote>„L’activité scientifique de notre confrère s’est dépensée dans deux domaines différents: l’ancien français et l’ancien provençal de deux sortes: des éditions de textes et des études proprement littéraires. J’ignore les raisons qui ont amené Ernest Hoepffner à consacrer sa dissertation inaugurale à Eustache Deschamps, poète à l’œuvre surabondante et qui mourut à l’aube du XV<sup>e</sup> siècle; mais on comprend que cette dissertation l’ait conduit au maître d’Eustache Deschamps,à ce Guillaume de Machaut dont il entreprit d’éditer les œuvres dès 1908. Si l’on en croit un excellent juge en la matière, l’édition entreprise par Ernest Hoepffner et qui devait comprendre trois volumes était une œuvre d’abnégation, car, si Guillaume de Machaut est un poète toujours prolixe, il est souvent insipide; mais il a été le créateur de nouvelles formes strophiques, qui ont persisté durant deux siècles et l’édition de ses œuvres a été pour Ernest Hoepffner l’occasion de plusieurs articles qui constituent une contribution fort originale à l’histoire de la versification française au Moyen Age“ (Perrin, 1956, 398).
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<blockquote>„L’activité scientifique de notre confrère s’est dépensée dans deux domaines différents: l’ancien français et l’ancien provençal de deux sortes: des éditions de textes et des études proprement littéraires. J’ignore les raisons qui ont amené Ernest Hoepffner à consacrer sa dissertation inaugurale à Eustache Deschamps, poète à l’œuvre surabondante et qui mourut à l’aube du XV<sup>e</sup> siècle; mais on comprend que cette dissertation l’ait conduit au maître d’Eustache Deschamps, à ce Guillaume de Machaut dont il entreprit d’éditer les œuvres dès 1908. Si l’on en croit un excellent juge en la matière, l’édition entreprise par Ernest Hoepffner et qui devait comprendre trois volumes était une œuvre d’abnégation, car, si Guillaume de Machaut est un poète toujours prolixe, il est souvent insipide; mais il a été le créateur de nouvelles formes strophiques, qui ont persisté durant deux siècles et l’édition de ses œuvres a été pour Ernest Hoepffner l’occasion de plusieurs articles qui constituent une contribution fort originale à l’histoire de la versification française au Moyen Age“ (Perrin, 1956, 398).
 
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Charles-Edmond Perrin, „Éloge funèbre de M. Ernest Hoepffner, membre libre non résidant“, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres 100, 1956, 396-401; Baldinger, „Der Max Niemeyer Verlag u. die Romanistik“, 1995, 182 (P), Hausmann, „Elsässische Romanistikprofessoren, 2016.
 
Charles-Edmond Perrin, „Éloge funèbre de M. Ernest Hoepffner, membre libre non résidant“, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres 100, 1956, 396-401; Baldinger, „Der Max Niemeyer Verlag u. die Romanistik“, 1995, 182 (P), Hausmann, „Elsässische Romanistikprofessoren, 2016.

Version vom 10. Mai 2016, 09:29 Uhr

Ern(e)st Hoepffner (14.11.1879 Runzenheim / Elsaß – 16.10.1956 Straßburg); Sohn des Pfarrers Theodor Eugen Hoepffner (1850-1926) u. der Anna Emilie Jung (1856-1929); Bruder des Rechtsanwalts Robert Hoepffner (1892-1972), Präsident der Evangelischen Kirche Augsburger Konfession im Elsass u. Lothringen 1938-54

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Romanische Philologie

1897 Abitur Protestant. Gymn. Straßburg; Stud. Rom. u. Klass. Philol. Straßburg; 1903 Prom. (Gustav Gröber) Straßburg; 1904 Studienaufenthalt Paris (Antoine Tomas; Joseph Bédier; Alfred Morel-Fatio); 1906 Habil. Straßburg; PDoz. (Altfranz. u. Altprovenz.); 1911 o. Prof. Jena (Nachf. v. Leo Wiese); 1918 Rückkehr ins Elsaß; 1919-48 Lehrstuhl Université de Strasbourg; 1940-44 exiliert mit der Université de Strasbourg in Clermont-Ferrand; 1943 Gestapohaft.

Korr. Mitglied d. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres; Officier de la Légion d’honneur.

Hrsg. Zeitschrift f. Rom. Philologie, 1912-1919; Mithrsg. Romania.

Mélanges de philologie romane et de littérature médiévale: offerts à Ernest Hoepffner par ses élèves et ses amis, Paris 1949 (Schrift.-Verz.).

Eustache Deschamps. Biographische Studie, Straßburg 1903 (Diss.; Teildruck); Eustache Deschamps. Leben und Werke, Straßburg 1904; La prise amoureuse von Jehan Acart de Hesdin: allegorische Dichtung aus dem XVI. Jahrhundert, zum ersten Male hrsg., Dresden 1910; Œuvres de Guillaume de Machaut, 3 Bde., Paris 1908-1921.

„L’activité scientifique de notre confrère s’est dépensée dans deux domaines différents: l’ancien français et l’ancien provençal de deux sortes: des éditions de textes et des études proprement littéraires. J’ignore les raisons qui ont amené Ernest Hoepffner à consacrer sa dissertation inaugurale à Eustache Deschamps, poète à l’œuvre surabondante et qui mourut à l’aube du XVe siècle; mais on comprend que cette dissertation l’ait conduit au maître d’Eustache Deschamps, à ce Guillaume de Machaut dont il entreprit d’éditer les œuvres dès 1908. Si l’on en croit un excellent juge en la matière, l’édition entreprise par Ernest Hoepffner et qui devait comprendre trois volumes était une œuvre d’abnégation, car, si Guillaume de Machaut est un poète toujours prolixe, il est souvent insipide; mais il a été le créateur de nouvelles formes strophiques, qui ont persisté durant deux siècles et l’édition de ses œuvres a été pour Ernest Hoepffner l’occasion de plusieurs articles qui constituent une contribution fort originale à l’histoire de la versification française au Moyen Age“ (Perrin, 1956, 398).

Charles-Edmond Perrin, „Éloge funèbre de M. Ernest Hoepffner, membre libre non résidant“, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres 100, 1956, 396-401; Baldinger, „Der Max Niemeyer Verlag u. die Romanistik“, 1995, 182 (P), Hausmann, „Elsässische Romanistikprofessoren, 2016.