Grafström, Ake
Åke Grafström (24.12.1917 Stockholm – 21.2.1996 Heidelberg); Sohn des Ingenieurs Oscar Grafström (1882-1925) u. der Maria geb Nilsson (1884-1929)
Verf. | Frank-Rutger Hausmann |
Romanische Philologie, bes. Historische Linguistik (Französisch, Okzitanisch)
1936 Abitur Stockholm; 1936-48 Stud. Angl., Rom., Germ., Päd. U Stockholm; 1942 Filosofie kandidatexamen; 30.5.1944 MA; 1941-58 Lehrer an verschiedenen schwed. Schulen, u. a. 1951-60 a. d. Königl. Schwed. Seekriegsschule; in dieser Zeit (1948-58) Forts. d. Stud. d. Rom. Sprachen Uppsala, Zürich, Ecole nationale des chartes Paris; 15.12.1951 Lizentiatsexamen; 31.5.1958 Prom.; 11.6.1958 Doz.; 22.12.1959 Doz. f. Rom. Sprachen Stockholm; 1.7.1966 Lektor f. Franz.; 1.7.1969 AssistProf. f. Rom. Sprachen; 28.4.1972 WRat (AH 2, seit 12.4.1973 AH3) Heidelberg; 1.7.1978-31.3.1983 C3-Prof. Heidelberg.
1965 Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques.
Etude sur la graphie des plus anciennes chartes languedociennes avec un essai d’interprétation phonétique, Uppsala 1958 (Diss.); Etude sur la morphologie des plus anciennes chartes languedociennes, Stockholm 1968.
„Dans son domaine de prédilection, l’ancien occitan, Åke Grafström faisait autorité tant par ses recherches que par les comptes rendus qu’il donnait des travaux ou des éditions. Il s’était imposé comme le meilleur connaisseur de l‘état médiéval de la langue grâce à sa thèse de doctorat […]; dix ans plus tard paraissait l’Étude sur la morphologie […], qui en constituait la prolongation. Fondés sur le dépouillement minutieux des chartes originales antérieures au XIIIe siècle éditées par Brunel, ces deux ouvrages jumeaux eurent un rôle véritablement moteur dans le renouvellement des études linguistiques d’occitan médiéval, en contribuant, notamment, à rétablir l’équilibre entre le corpus littéraire (en particulier troubadouresque) et celui des textes documentaires. La Graphie fut immédiatement saluée (M. Pfister, VRom 17, 1958 283) comme la publication la plus importante dans le domaine depuis la Grammaire istorique de Ronjat. C’est dans la lignée directe de Grafström que se sont inscrites certaines des contributions postérieures parmi les plus remarquables (Pfister 1958, Kalman 1974, ou Glessgen 1989). Son ouvrage demeure cependant ,le modèle du genre par son ampleur et sa démarche critique‘ (D. Billy, BLaR 95/1, 182). Il est devenu, avec la Morphologie, un des classiques de la linguistique occitane“ (Chambon, 1997, 312).
Reinhard Düchting, Frankwalt Möhren, „Åke Grafström: Notice bibliographique à l’occasion de son soixante-cinquième anniversaire (24 décembre 1982)“, RLiR 46, 1982, 395-399; bibl. Erg. 61, 1997, 314-315; Kürschner, LH 1 1994, 288-289 (P); Jean-Pierre Chambon, RLiR 61, 1997, 312-315; Drüll, HGL 1933-1986, 2009, 231.