Henri Jourdan (32.1.1901 Nantes – 13.12.1993 Antibes)
Verf. | Frank-Rutger Hausmann |
Französische Sprache u. Literatur; Übersetzer
1918-20 Khâgne Lyon; 1920-21 Khâgne Paris, Lycée Louis le Grand; 1921-25 École Normale Supérieure; 1925 Lektor f. Franz.Heidelberg; 1926 Agrég. en philosophie; 1928 Lektor Berlin; 1930/31 Bonn; 1933 Dir. Inst. Franç. Berlin; zugl. Kulturattaché a. d. Franz. Botschaft Berlin; 1939 Kulturattaché a. d. Franz. Botschaft Bern; 1941 Prof. Philos. Lyon (Lycée); 1943 LA Univ. de Strasbourg Clermont-Ferrand; 1944 Mitarb. Franz. Rundfunk; 1945 Dir. Inst. Franç. London; 1961-66 Dir. Inst. Franç. Köln; 1961-63 zugl. GProf. Köln; 1963-66 HonProf. Köln; 1966 i. R.
„Souvenirs d’un Français en poste à Berlin“, in: Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon 30, 1975, 125-137.
„Französisch als universelle Sprache“, in: Hans H. Redlhammer (Hrsg.), Die französische Sprache als Kulturschöpfer – geistiger Mittler, Förderer der Verständigung, Frankfurt a. M. 1963.
„La France possédait avant tout L’Institut français de Berlin, établi en dernier lieu dans un immeuble loué au centre de la ville, Budapesterstrasse. Il dépendait de l’Université de Paris. Un comité siégeant au Département nommait, chaque année, les pensionnaires de cet institut, qui étaient des juristes, des érudits, de jeunes savants poursuivant des travaux ou achevant des thèses de doctorat sur des sujets touchant l’Allemagne et la civilisation germanique.Dirigé par M. Henri Jourdan, l’institut s’était dabord strictement cantonné dans son rôle scientifique, son action étant toute de relations avec des savants allemands aux fins d’études et de recherches.
Peu à peu, avec l’agrément du gouvernement allemand et de l’université de Berlin, et parallèlement à l’action entreprise par l’Institut allemand de Paris (M. Epting), des cours de français avaient été donnés à l’Institut, s’adressant surtout aux étudiants.
M. Jourdan contrôlait l’action du Centre d’études françaises de Cologne (M. Mougin) et celle des différents lecteurs français agréés par le gouvernement allemand dans certaines universités: Munich – Würzburg – Koenigsberg – Fribourg etc. Il contrôlait également l’Institut français de Vienne. Cet institut, d’abord indépendant, avait dû être réuni, après l’Anschluss, à l’Institut de Berlin dont il n’était plus qu’une section. Il donnait des cours de littérature française et son directeur (M. Susini) était bien vu de l’université locale“ (Documents diplomatiques français: 1940 [11 juillet – 30 décembre], 2, Bruxelles, 2009, 502-503).
Wenig, Verzeichnis, 1968, 136; Dominique Bosquelle, „L’Institut français de Berlin dans les années trente“, Cahiers d’études germaniques 21, 1991, 217-250; J. Brunschwig / M. Gandillac / M. Girard, „Henri Jourdan“, Annuaire de l’École normale supérieure, 1995, 420-425; Bock, Topographie, 2010, 396; Frank Bajohr / Christoph Strupp, Fremde Blicke auf das „Dritte Reich“. Berichte ausländischer Diplomaten über Herrschaft u. Gesellschaft in Deutschland 1933-1945, Göttingen 2011, 591, bes. 149-150; Auskünfte Prof. Norbert Verdier, Université Pari-Sud XI.