Olbert, Jürgen

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Jürgen Olbert (19.11.1924 Hamburg – 29.11.2012 Rottweil); Sohn des Kaufmanns Heinrich Olbert u. der Emma geb. Uthe

Verf. Frank-Rutger Hausmann

Landeskunde u. frankophone Literaturen; Didaktik der französischen Sprache u. Literatur

Volksschule u. Realschule Waldkirch; 1940–42 Realgymn. Freiburg; 1942 Reifevermerk; 1942–45 Dienst in der Luftwaffe; April 1945–Juni 1946 amerik. u. franz. Kriegsgefangenschaft; 15.10.1946–30.3.1947 propädeut. Kurs U Freiburg i. Br. mit Abschlußprüfung; 1947–51 Stud. Neuere Sprachen Freiburg i. Br.; 1951 Prom. (Hugo Friedrich) Freiburg i. Br.; 1952–54 Colegio Mayor Antonio de Nebrija U Madrid; 1955–58 Lehrtätigkeit auf dem Rosenberg St. Gallen; 1958 StR. Franz., Span., Engl. Goethe-Gymn. Emmendingen u. später Freiburg; 1963–64 LA Franz. f. Historiker U Freiburg i.Br.; 1964 Mitbegr. d. Sem. f. Schulpädagogik Rottweil; 1964 Prof. u. Fachleiter f. Franz. Rottweil; 1968–90 LA Rom. Sem. Freiburg i. Br.; Organisator d. Kongresse v. Tübingen, Strasbourg, Rio de Janeiro, Bayreuth (2), Berlin; 1989 pens.

Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques; Officier de la Légion d’honneur; Commandeur de l’Ordre de la Pléiade et du Dialogue des cultures; Ordre des francophones d’Amériques; 1994 Prix France-Allemagne; BVK; div. leitende Funktionen im nationalen u. internat. Französischlehrerverband (Gründer u. Ehrenvors.).

Mithrsg. Französisch heute.

Le français audjourd’hui: une langue à comprendre ; mélanges offerts à Jürgen Olbert. Hrsg. v. Gilles Dorion, Frankfurt a. M. 1992 (Schr.-Verz. 1–6); Cultures partenaires an 2000: hommage amical à Jürgen Olbert. Hrsg. v. János Riesz, Bremen 1999.

Der Stil Denis Diderots, Freiburg 1951, masch. (Diss.); Le colloque de Strasbourg 1977: die erste Begegnung deutscher Französischlehrer u. französischer Deutschlehrer. Kongressberichte u. Kongressakten. Hrsg. v. Jürgen Olbert unter Mitw. v. Antoine Beck, Frankfurt a. M. 1979.

„Notre collègue de la Forêt noire, qui nous reçut souvent chez lui, près de son cher Neckar, ne manquait jamais de mettre à profit la présence de collègues québécois qui se voyaient devenir, comme disaient les collègues allemands, des « jet professors » et allaient faire cours ou conférences à Augsburg, à Oberndorf, à Bonn, à Rottweil, à Passau, à Bayreuth, à Erlangen, à Frankfurt, à Stuttgart, à Berlin, à Bremen et même en Autriche (Vienne ou Innsbruck)! Le Québec vient donc de perdre un grand ami, celui qui vous téléphonait et vous demandait comment allait le Saint-Laurent, qu’il avait déjà rendu par ses aquarelles, s’étonnant de l’exceptionnelle qualité de lumière jouant avec les marées. Celui qui ne manquait jamais de vous écrire, de vous envoyer un livre, une carte de Noël ou d’anniversaire, un érudit profondément humain. Plus largement, la Francophonie voit partir un grand humaniste qui voyait le français, ainsi qu’il l’affirmait au colloque franco-allemand de Tours en 1997, comme « une langue pour notre temps, parfaitement en mesure de véhiculer tous les besoins langagiers, tous les contenus, depuis les plus humbles jusqu’aux plus abstraits [...] un excellent moyen de communication qui permet le dialogue des cultures, le français participant authentiquement à la vie d’un grand nombre de civilisations, parfois humbles mais toujours riches en humanité »“ (Gaulin/Boivin, 2013).

Wirbelauer, Die Freiburger Philosophische Fakultät, 2006, 977; Red., „Ein Förderer des Dialogs. Zum Tod von Prof. Olbert“, Badische Zeitung 2.1.2013; André Gaulin/Aurélien Boivin, „Jürgen Olbert: adieu à un grand francophile et ami du Québec“, Québec français 169, 2013, 136.

Zuletzt geändert am 22. Februar 2016 um 22:17